Un peu d'histoire

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Le terroir porte des traces d’anciennes forges de fer. Le dernier haut-fourneau s’est éteint en 1875. Le passé s’est gravé sur ce sol. Entre Bélâbre et Mauvières, existe une pierre couchée sur l’ancien chemin de Puyrajoux au Blanc, c’est une pierre levée.

Aussi énigmatique que ces mégalithes est « le cimetière au chien » en limite des communes de Chalais, Ruffec-le-Château et Ciron. Les anciennes paroisses qui ont formées celle de Bélâbre sont encore marquées par leurs églises. Le prieuré de Jovard dépendait de l’abbaye de Méobecq. L’église formée d’une nef et d’un clocher est dédiée à la vierge et garde deux statues de bois. On y venait autrefois « en voyage ». Il fallait suivre un parcours marqué de 7 croix jusqu’à la fontaine du Magnoux où l’on jetait quelques pièces de monnaie. Ce pèlerinage se continue toujours. L’église de Nesme fut propriété des Bénédictins de St Savin sur Gartempe qui la reçurent en don en 1092. À L’épeau, le prieuré dépendait de Grandmont. Les guerres de religion n’épargnèrent pas Bélâbre qui avait un temple de l’église réformée. Deux sièges l’un en 1587 par les Calvinistes, l’autre en 1591 par les Ligueur, apportèrent leurs ravages. L’église actuelle date de 1852.

Jacques Louis Guy Lecoigneux, lieutenant des maréchaux de France en 1789 devait émigrer à la Révolution. Un descendant de la famille Lecoigneux eut en 1832 une singulière idée. Ayant lu un récit historique qui faisait mourir à Bélâbre Guillaume de Flavy, capitaine de Compiègne responsable de la prise de Jeanne d’Arc, il fit élever sur un îlot de l’Anglin un tombeau doté d’un gisant d’emprunt. Les historiens rétablirent un jour la vérité mais le plus cocasse dans le destin de ce tombeau figuré, ce fut la crédulité populaire qui vit dans le gisant non pas un personnage historique mais St Greluchon, favorable aux femmes désirant avoir enfant. Elles venaient se baigner dans un bras de la rivière proche du monument.

Par lettre de 1372, le roi, Charles V donnait à son « amé et féal chevalier Jehan de Pocquières...le chastel de Bel arbre, assis en Guienne, à trois lieues ou environ prez de Oblanc, confisqué sur Périchon de Naillac, Anglais tenant le party ennemy,et valant 120 livres de rente » Les deux seigneuries voisines de la Salle et de Bel Arbre furent réunies en 1498. La terre de Bélâbre appartint successivement à Pierre III de Pocquières, à Louis de Chazerat, à Jean de Durfort.

Armand Léon de Durfort, époux d’une nièce de Sully, était lieutenant général de l’artillerie royale. Pourtant sa ruine devait amener le « chasteau et maison forte, garnie d’un portail, tours, pavillons, fossés, pont-levis et basse-cour à Jacques Lecoigneux. Il était Premier Président au Parlement de Paris et joua un rôle important pendant la Fronde Exilé pendant un temps, il revint à la mort de Louis XIII et obtint l’érection de son domaine, en marquisat. Gabriel Lecoigneux, conseiller du roi en ses conseils, réalisa un parc magnifique qui bordait l’Anglin. Jacques II Lecoigneux fut colonel de régiment de Bélâbre puis brigadier des armées du Roi. Louis -Jacques Lecoigneux agrandie encore les possessions familiales.

Jacques Louis Guy Lecoigneux, lieutenant des maréchaux de France en 1789 devait émigrer à la Révolution. Un descendant de la famille Lecoigneux eut en 1832 une singulière idée. Ayant lu un récit historique qui faisait mourir à Bélâbre Guillaume de Flavy, capitaine de Compiègne responsable de la prise de Jeanne d’Arc, il fit élever sur un îlot de l’Anglin un tombeau doté d’un gisant d’emprunt. Les historiens rétablirent un jour la vérité mais le plus cocasse dans le destin de ce tombeau figuré, ce fut la crédulité populaire qui vit dans le gisant non pas un personnage historique mais St Greluchon, favorable aux femmes désirant avoir enfant. Elles venaient se baigner dans un bras de la rivière proche du monument.